Lancé le 12 septembre, l’Appel « Nous voulons des coquelicots » a recueilli 200 000 signatures en 15 jours seulement.
Des groupes locaux se sont créés partout en France et relaient l’Appel en donnant rendez-vous le premier vendredi de chaque mois à 18 h 30 devant les mairies ou sur les places principales des villes et villages. Il ne s’agit pas, en effet, d’une simple pétition, sitôt signée, sitôt oubliée. C’est un mouvement qui engage. L’heure n’est plus à discuter autour des effets nocifs de tel ou tel pesticide de synthèse, nouveau ou ancien, mais à mettre chacun devant ses responsabilités. L’heure est à s’organiser pour refuser ce qui menace massivement la fragilité du monde.