Robert Proctor
dénonce le tabagisme dans un article qui assimile la nicotine au tabac, en
oubliant que les gens ne fument pas pour le plaisir d’attraper un cancer, mais
pour les bienfaits de la nicotine (jouant sur l’efficacité des
neurotransmetteurs, dopamine, sérotonine et noradrénaline). La diabolisation de
la nicotine accule donc les non-fumeurs et ceux qui cessent de fumer à la
dépendance des psychotropes proposés par l’industrie pharmaceutiques avec tous
leurs effets négatifs que l’on oublie pour trouver le sommeil et réduire
l’anxiété.
Concernant la dépendance que cet article évoque, je peux affirmer que celle-ci
n’est pas due au tabac et encore moins à la nicotine, mais au besoin des
neurotransmetteurs D, S, N, signalés plus haut. J’ai cessé de fumer sans
éprouver de dépendance au-delà de deux jours, avec un confort facile à
reconstituer en absorbant de petites doses de nicotine pure non cancérigène
(par Nicorettespray par exemple). La dépendance ou l’addiction, ne sont pas
dues aux produits mais aux faiblesses psychiques des gens. Toute cette
littérature pseudo scientifique et ces campagnes anti-tabac biaisées, ne
servent que les profits de Big Pharma.
Les profits exorbitants de l’industrie pharmaceutique ne sont pas fondamentalement dû à la nature de la pharmacie, mais au système néolibéral qui pousse l’industrie à faire le maximum de profit, dans le secteur très sensible de la santé (qui n’a pas de prix, et où les donneurs d’ordre ne sont ni les consommateurs, ni les payeurs), où il est habile de mettre sur le marché des molécules brevetés peu efficaces, toxiques et chères à grand renfort de lobbys et d’études biaisées, plutôt que des procédés moins coûteux, plus efficaces, mais ne pouvant pas être brevetés comme les phytothérapies ou la nicotine. Nous sommes là au cœur de la crise scientifique gouvernée par le seul profit.
